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Le K Bannon
30 avril 2019

La force de Belloubet

Mais je ne suis pas Nicole Belloubet. Et Nicole Belloubet, elle, est venue chez Bourdin, lunettes sur la tête, l’Arc de Triomphe dans le dos et, bravache, elle l’a fait. Venit, vidit, vicit. Elle a fait passer la potion à des millions de Français. Plus forte que Panoramix, Nicole Belloubet. Et Jean-Jacques Bourdin était, lui, parfait dans le rôle du bon Français vaguement inquiet, mais qui va tout avaler. Pourtant, madame Belloubet a su parfois faire preuve de tempérament. Quand elle était recteur de l’académie de Toulouse, en 2005, elle disait ne plus pouvoir « appliquer une politique qu’elle n’approuvait pas ». Et l’on se souvient comme était dangereuse la politique de M. Raffarin en matière d’éducation à l’époque… On trouve même étrange qu’elle ne se soit pas exilée. Si elle reste, ce coup-ci, c’est donc qu’elle y croit mordicus, à la politique de son gouvernement en matière de terrorisme islamiste. Il y a, à peu près, 500 détenus radicalisés comme terroristes islamistes. Sur ces 500, il y en aura une vingtaine qui vont sortir cette année, une trentaine l’année prochaine. Il y a lieu de s’interroger et de s’inquiéter sérieusement sur le cas Griveaux qui se permet de menacer la population aussi ouvertement. Il y a là le signe d’une très grave dérive des institutions qui ne peut pas être ignorée par ceux qui invoquent la répression avec le soutien de la loi pour défendre le système de spoliation du racket fiscal LREM. Voilà pourquoi Blaise Griveaux tente de « Justifier l’injustifiable » ! « Gilets jaunes » : le cas Griveaux est « devenu le fait d’un provocateur-agitateur LREM » ! « Force restera à la loi LREM que nous avons faite contre le peuple. « La loi, rien que la loi, toute la loi, et si certains ont des problèmes avec le respect de la loi (LREM que nous avons faite contre le peuple), ce sont effectivement les personnes les plus radicalisées ». Vincent Flibustier : « Le mépris sidérant de Griveaux pour les « gars qui fument des clopes et roulent au diesel ». Griveaux sur les carburants : « Les Français n’ont qu’à marcher, je le fais Moi jusqu’à mon travail ! Les Français peuvent aller travailler en marchant, je le fais tous les jours Moi. Né le 30 novembre 1975 à Uccle, près de Bruxelles, Arnaud Lemaire est le fils de Jean-Marie Lemaire, acteur - décédé en 1999 - et de Sophie Lemaire, ancien mannequin. Son père l'initie très jeune à la comédie. Il a 8 ans quand il déambule pour la première fois devant une caméra dans un petit film commercial réalisé par son père pour Air France. A 17 ans, une amie de ses parents le présente au photographe Jean-Daniel Lorieux, et rapidement l'agence de mannequins Success Models l'engage. Il intègre l'école de cinéma de l'université de New York mais abandonne très vite le cursus pour se consacrer au mannequinat, qui lui permet de rencontrer de grands photographes; Peter Lindbergh, Jean-Baptiste Mondino ou encore Helmut Newton. Plus discret sur le petit écran depuis, Arnaud Lemaire s'occupe de sa société de production audiovisuelle. Côté vie privée, il partage la vie de la journaliste Claire Chazal depuis l'été 2007. Leur couple atypique - il est de 19 ans son cadet - est alors très médiatisé. En février 2012, ils font leur dernière apparition publique lors d'une soirée parisienne. En juin 2015, Claire Chazal annonce leur séparation. Oufff, nous voilà enfin rassurés! Le Maroc n'aura pas, en dépit de ses avances, réussi à faire complètement succomber le prince charmant qui revenait de droit à l'ânejairi. Moi qui concourais - dans une course effrénée à la notoriété - à un siège au Minbar à partir duquel j'aurais pu TOUT prévoir et TOUT prédire; me voilà donc consolé, et de quelle manière s'il vous plait ! Le Drian, rien que cela, va rendre visite à ma mère-patrie dans un élan de reconnaissance, que dis-je? OBLIGATION et du DEVOIR de Zyara que tout peuple digne de ce nom est en droit d'exiger et d'attendre d'un (e) obligé (e) comme Fafa. Ainsi donc, l'affront n'aura pas été total, et Ali peut toujours "ymout waqéf" tel que nous l'avons appris jusque-là. Akka ay dhirgazéne nagh 3eddi atséttsédh ! Wa lakine, malgré ce tableau enchanteur, mon pessimisme maladif me rappelle à l'ordre et me casse encore les pieds avec des interrogations sans queue (hallal ya le modérato!) ni tête. C’est aussi celle qu’il continue à employer en tant que directeur général de l’enseignement scolaire, fonction qu’il quitte en 2012, remercié par la gauche. De lui, peu de choses filtrent : on connaît sa passion pour l’Amérique latine, son amitié avec le maire (LR) de Troyes François Baroin, son soutien à l’ex-institutrice innovante Céline Alvarez, guère plus. Ses références au philosophe Edgar Morin - qui a donné son nom à la « chaire de la complexité » inaugurée à l’Essec - comme au neuroscientifique Stanislas Dehaene. Et son goût, certain, pour l’écriture. En 2014, vingt ans après un premier essai sur l’ENA, il publie L’Ecole de la vie puis, en 2016, L’Ecole de demain (tous deux chez Odile Jacob), accueillis comme un programme ministériel assumé. Son projet pour l’éducation prend également corps dans les médias. Sur Franceinfo, dans l’émission « Moi président » fin 2016, il explique que sa mesure phare porterait sur l’école maternelle. Dans un entretien à L’Expansion en décembre 2016, il s’exprime comme s’il s’apprêtait déjà à revenir au ministère. Dans l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle, Jean-Michel Blanquer a, sans le nommer, pris position contre le Front national, sur les réseaux sociaux le 3 mai. Le lendemain, dans Le Point, il consacrait sa chronique à interroger « une troisième voie en éducation ». Son programme tel qu’il transparaît dans son dernier ouvrage - élaboré avec l’aide de l’Institut Montaigne, un think tank libéral - est indubitablement « Macron compatible ». Au point qu’on peut se demander si M. Blanquer n’a pas été l’un des principaux inspirateurs du candidat, futur président. On y retrouve la priorité aux premières années de la scolarité et la proposition de diviser par deux la taille des classes dans les zones d’éducation prioritaire. «  C'est vrai que c'est un drôle de paradoxe. C'est une pirouette du destin  », conclut Glavany avec tendresse. Bien sûr, avant toute autre chose, c'est au fait du prince que Didier Guillaume doit son entrée au gouvernement. Après les nombreux refus auxquels il a dû faire face pour d'autres portefeuilles, Emmanuel Macron ne pouvait pas choisir meilleur candidat pour l'Agriculture dans son vivier restreint, car il est peut-être celui qui le désirait le plus. «  Il en rêve depuis cinq ans  », glisse le patron des sénateurs LREM François Patriat. En effet, rares sont ceux qui remettent en cause les compétences de ce Rhônalpin presque sexagénaire, extrêmement bosseur pour les uns, doté d'un grand caractère et d'un sens du leadership pour les autres. «  C'est un domaine sur lequel il a toujours pris part au débat, toujours amené ses connaissances lors de nos réunions de groupe  », affirme son amie Samia Ghali, sénatrice socialiste des Bouches-du-Rhône, qui «  espère vivement qu'il réussisse ». Il faut se mettre en tête qu’elle aime chanter (bien) des chansons de Daniel Balavoine pour ne pas en rester à la première impression. Nous nous étions assis à l’endroit qu’elle avait désigné. Elle s’était mise au bout de la table, son ordinateur devant elle. Pendant un peu moins d’une heure, elle avait tapé sur son clavier. Elle posait des questions et les notait, tout comme les réponses. Il s’agissait alors du financement d’un forum de Libération à Toulouse, et nous étions face à la première vice-présidente de la région Midi-Pyrénées. On parlait de dépenser de l’argent public, pas question de plaisanter. On n’a donc pas plaisanté, ni au début, ni au milieu, ni à la fin avec celle qui est devenue garde des Sceaux en juin. On pourrait dire qu’il y avait alors une certaine raideur, de celle que l’on prête à la justice pour lui reprocher l’instant d’après, sa malléabilité. Seconde rencontre. Devenue ministre, elle se montre plus détendue.

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